L’autoconsommation est une pratique en plein essor en France, qui permet aux particuliers de consommer l’électricité qu’ils produisent via des installations avec des panneaux solaires, des éoliennes ou des centrales hydrauliques. Cette méthode représente une opportunité de devenir son propre fournisseur d’énergie verte et de réduire considérablement ses factures d’électricité.  Ce guide est le point de départ idéal pour les propriétaires économes désireux de s’engager dans la voie de l’autoconsommation photovoltaïque.

Qu’est-ce que l’autoconsommation photovoltaïque ?

Autoconsommation photovoltaïque : définition

Panneaux photovoltaïques sur le toit d'une maisonL’autoconsommation photovoltaïque individuelle est un processus par lequel un foyer produit et consomme sa propre électricité grâce à l’énergie solaire. Cette méthode d’autoconsommation utilise des panneaux solaires photovoltaïques (à ne pas confondre avec les panneaux solaires thermiques) pour capter les rayons du soleil et les convertir en électricité. Par conséquent, les propriétaires réduisent leur dépendance vis-à-vis du réseau électrique traditionnel et consomment une énergie plus verte.

Lorsque la production photovoltaïque dépasse la consommation électrique d’une maison, l’excédent peut être stocké pour une utilisation ultérieure, vendu au réseau, ou donné. Dans le cas contraire, si la consommation excède la production, l’électricité supplémentaire est puisée du réseau, garantissant ainsi une alimentation électrique constante sans interruption.

Fin décembre 2023, plus de 440 000 foyers français avaient déjà opté pour l’autoconsommation photovoltaïque, témoignant de son efficacité et de sa rentabilité. Ce mode de production et de consommation d’énergie illustre parfaitement la tendance croissante à l’autonomie énergétique et au développement durable au sein des foyers français.

Autoconsommation : un pas vers l’autarcie énergétique

L’installation de panneaux solaires photovoltaïques génère du courant alternatif qui va alimenter automatiquement et en priorité les appareils électriques les plus proches connectés au réseau domestique, offrant ainsi une utilisation immédiate de l’électricité générée. Ce système d’autoconsommation intuitif garantit que l’électricité produite est consommée en priorité par les appareils de la maison, réduisant la dépendance au réseau électrique externe et favorisant une consommation d’énergie plus durable et autonome. De plus, son avantage majeur réside dans sa simplicité d’utilisation : une fois installé, il n’y a aucun effort supplémentaire requis de la part du propriétaire. Le système assure une transition fluide entre l’énergie produite et celle consommée, sans que les appareils ne perçoivent de différence d’intensité.

En somme, l’autoconsommation photovoltaïque permet aux ménages de réaliser des économies d’énergie tout en contribuant activement à la transition énergétique, dans le contexte actuel de changement climatique et de hausse des coûts de l’énergie.

Quels sont les différents types d’autoconsommation ?

L’autoconsommation totale : maximiser son autonomie

L’autoconsommation totale est un modèle où une partie ou la totalité de l’électricité produite par les panneaux solaires est consommée directement au sein du foyer. Niveau administratif, Enedis vous demande de signer une CACSI (Convention d’Autoconsommation Sans Injection), qui est en fait une simple formalité administrative. Elle signale à Enedis votre installation solaire et votre engagement à utiliser l’énergie que vous produisez, sans en redistribuer l’excédent sur le réseau électrique. En réalité, pour les installations photovoltaïques d’une puissance inférieure ou égale à 3 kWc, une certaine quantité d’injection sur le réseau est tolérée sans compensation financière.

L’autoconsommation totale ne signifie pas une autonomie complète vis-à-vis du réseau électrique, puisque ce dernier est nécessaire pour compenser les périodes de faible production d’énergie (notamment les jours de pluie, la nuit ou en hiver). Pour accroître son autonomie énergétique, voire atteindre une indépendance totale, il est important de mettre en place diverses stratégies et astuces visant à maximiser l’utilisation de l’énergie solaire produite.

L’autoconsommation partielle avec contrat de revente

Installation photovoltaïque sur le toit d'une maison.La pratique la plus répandue parmi les particuliers reste aujourd’hui l’autoconsommation partielle avec vente du surplus. Les propriétaires utilisent l’énergie qu’ils produisent et vendent l’excédent non consommé, soit à EDF via le dispositif EDF Obligation d’Achat Solaire (EDF OA), soit à un fournisseur d’énergie alternatif comme Enercoop ou ekWateur. Cette configuration assure un revenu supplémentaire au propriétaire et accélère la rentabilité de l’investissement initial des panneaux solaires. Avec une installation typique de 3 kWc, il est possible de réaliser entre 15 000 et plus de 23 000 euros d’économies sur 25 ans, avec un retour sur investissement se situant entre 11 et 15 ans, variant en fonction du taux d’ensoleillement et de la performance des panneaux.

Ce mode d’autoconsommation constitue 80% des installations en France, principalement parce qu’il offre une solution pragmatique au défi de stockage de l’énergie. Une batterie, bien qu’elle permette une indépendance accrue, représente un coût significatif qui peut dissuader leur adoption généralisée. Ainsi, lorsque les propriétaires sont absents et ne consomment pas l’énergie produite, celle-ci est injectée dans le réseau et vendue, contribuant à l’efficacité du système énergétique global.

Stockage d’énergie : batterie vs solutions virtuelles

Batterie solaire branchée à un panneau photovoltaïque.Lorsque la production d’énergie solaire s’arrête après le coucher du soleil, les propriétaires en autoconsommation sans revente ou avec un contrat, se tournent vers le réseau et leur fournisseur d’énergie pour leurs besoins électriques. Pour pallier cette dépendance, l’autoconsommation avec stockage se présente comme une alternative permettant d’utiliser le surplus énergétique produit en journée sans le vendre. Deux options principales existent pour le stockage et la gestion du surplus photovoltaïque : l’achat d’une batterie ou le recours au stockage virtuel.

Une batterie solaire physique stocke l’énergie excédentaire produite pour une utilisation ultérieure, offrant ainsi une solution tangible pour augmenter l’autonomie énergétique. Le choix d’une batterie dépend de plusieurs facteurs tels que sa capacité de stock, son rendement de charge, son taux de déchargement et sa durée de vie.

À l’opposé, les solutions virtuelles reposent sur le principe de « stocker » électroniquement l’énergie excédentaire en l’injectant dans le réseau. Ainsi les producteurs bénéficient plus tard de la même quantité d’électricité à un coût avantageux, excluant le coût de production mais incluant taxes et frais d’acheminement. L’avantage de ce système est qu’il élimine le besoin d’installations supplémentaires. Cependant, le stock virtuel n’ouvre pas droit aux primes d’État disponibles pour l’autoconsommation avec obligation d’achat du surplus. De plus, il ne protège pas contre les coupures de courant puisque le système reste dépendant du réseau électrique. Malgré cela, le stock virtuel demeure une option économiquement avantageuse pour gérer l’énergie solaire produite.

Autoconsommation et autoproduction : quelles différences ?

L’autoconsommation et l’autoproduction solaire sont deux concepts clés dans la gestion de l’énergie photovoltaïque, chacun représentant un aspect différent de l’utilisation de l’énergie solaire au sein d’un foyer : 

  • Taux d’’autoconsommation : indique le pourcentage de l’énergie produite par les panneaux solaires qui est immédiatement consommée par le foyer. À mesure que la quantité d’énergie solaire produite mais non consommée s’accroît, le pourcentage d’autoconsommation baisse en conséquence. Le calcul de l’autoconsommation photovoltaïque est le suivant : production consommée sur place / production totale de l’installation (x 100 pour un résultat en %) ;
  • Taux d’autoproduction : représente la quantité d’énergie produite consommée dans le foyer par rapport à la consommation électrique totale du logement. Un taux d’autoproduction élevé signifie une plus grande indépendance vis-à-vis du réseau électrique public. Par exemple, si un foyer consomme 3000 kWh par an et que 1500 kWh proviennent de ses panneaux solaires, son taux d’autoproduction est de 50%.

Pour maximiser ces deux taux, il est essentiel de bien dimensionner son installation photovoltaïque en fonction de sa consommation annuelle et d’ajuster la consommation électrique aux périodes de production solaire. Par exemple, lancez le lave-linge ou le lave-vaisselle pendant les heures d’ensoleillement maximal ! Bien qu’ils puissent rarement atteindre 100%, en adaptant les habitudes de consommation, il est possible d’atteindre des niveaux d’autonomie énergétique significatifs, avec des taux avoisinant les 70%.

Les avantages de l’autoconsommation pour votre maison

Une facture d’électricité réduite

L’un des principaux avantages de l’autoconsommation (photovoltaïque, éolienne, etc.) est la réduction significative de la facture d’électricité, permettant aux propriétaires de devenir moins dépendants de leur fournisseur d’électricité. En produisant votre propre électricité, vous contrôlez directement le coût de votre consommation énergétique, bénéficiant d’une stabilité financière sur le long terme sans être tributaire des fluctuations des prix du marché. En effet, les panneaux photovoltaïques, ayant une durée de vie estimée entre 20 et 30 ans, offrent la possibilité de réduire les dépenses énergétiques de 30 à 50% sur cette période.

Montage d'une ampoule avec à l'intérieur des panneaux photovoltaïquesUne consommation électrique à la baisse

Confirmée par plusieurs études, l’adoption de l’autoconsommation entraîne une baisse notable de la consommation électrique des ménages. Cette réduction est principalement due à l’utilisation d’applications permettant de surveiller la production d’énergie solaire et à une prise de conscience accrue sur la nécessité d’aligner les périodes de production avec les moments de consommation. En résultat, les maisons à énergie positive deviennent plus attentives à leur usage de l’électricité, se dirigeant naturellement vers des habitudes plus sobres et efficaces sur le plan énergétique.

Une contribution au développement des énergies renouvelables

L’engagement dans l’autoconsommation solaire représente une contribution significative au développement des énergies renouvelables et à la diversification du mix énergétique en France. Selon les données d’Enedis, les énergies renouvelables ont fourni 22,7% de la consommation électrique nationale en 2019. Néanmoins, le chemin vers une consommation intégralement propre est encore long pour atteindre les objectifs ambitieux de la Loi de transition énergétique pour la croissance verte de 2015, visant à augmenter la part des renouvelables à 32% d’ici 2030. Ainsi, l’autoconsommation se positionne comme le modèle par excellence du « circuit très court » de l’énergie, renforçant l’autonomie énergétique tout en soutenant la croissance verte.

Comment débuter dans l’autoconsommation ?

Quel budget prévoir ?

L’investissement nécessaire pour une installation photovoltaïque en autoconsommation varie en fonction de plusieurs facteurs clés, notamment : la puissance de l’installation (panneau bifacial ou non), le nombre de panneaux solaires, ainsi que les spécificités de l’installation comme le mode de pose et le design de finition. Voici un aperçu des coûts moyens associés à différentes puissances d’installation, intégrant à la fois le prix des panneaux solaires et les frais de main-d’œuvre :

Puissance de l’installation Coût moyen TTC
3 kWc 7 500 à 9 000 €
6 kWc 14 000 à 16 000 €
9 kWc 18 000 à 20 000 €

 

Le prix des panneaux solaires se situe entre 200 et 300 €/m², avec un coût moyen de pose variant entre 3 000 et 20 000 € selon la complexité du projet. Pour une installation typique de 3 kWc, couvrant une surface d’environ 13 m² avec 8 panneaux de 425 Wc, le prix au m² varie entre 700 € et 1 000 €, installation et pose incluses.

En complément des installations photovoltaïques traditionnelles, les kits solaires Plug & Play offrent une alternative pratique et souvent plus économique pour les particuliers souhaitant se lancer dans l’autoconsommation sans consuel, sans engager de grands travaux d’installation. Ces kits sont conçus pour être facilement installés par les utilisateurs eux-mêmes et nécessitent peu de démarches administratives. Le panneau varie entre 300 à 1 000 € selon la marque, la puissance et les fonctionnalités incluses.

Bien dimensionner son installation

Boîtier ecojoko : l'assistant d'économie d'énergieBien dimensionner la puissance de l’installation en fonction de vos besoins réels de consommation (nombre d’équipements électriques à alimenter) et de la surface disponible est essentiel.

Cependant, avant même de dimensionner votre installation, il est primordial de réduire sa consommation énergétique globale pour améliorer l’efficacité de l’autoconsommation. Grâce à la solution ecojoko et son compteur de consommation électrique, suivez en instantané votre consommation d’électricité. De plus, avec votre analyse conso par catégorie d’appareils, l’application de suivi ecojoko permet de prendre conscience de sa consommation et des appareils les plus énergivores. Des missions simples et efficaces sont référencées pour que vous puissiez diminuer le gaspillage à la maison et réduire votre facture d’électricité !

Une fois ces efforts réalisés et votre talon de consommation réduit, vous pouvez correctement dimensionner votre installation photovoltaïque pour éviter l’injection de votre surplus de production dans le réseau.

Comment installer des panneaux solaires chez soi ?

Avant d’installer des panneaux solaires chez soi, il est crucial de s’assurer que votre domicile est adéquat à une installation photovoltaïque. Par exemple, il est essentiel d’avoir une exposition solaire optimale pour maximiser la production et le rendement énergétique.

Pour ceux qui recherchent une installation simple, les kits solaires offrent une solution pratique pouvant être installée rapidement en se branchant sur une prise électrique. Un kit ne nécessite pas de compétences techniques particulières et est souvent fourni avec un suivi de production via une application mobile. Pour une installation plus complexe ou de plus grande envergure, il est conseillé de faire appel à un installateur professionnel RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), garantissant ainsi la conformité, la sécurité et l’optimisation de votre système photovoltaïque. Ce professionnel pourra vous guider dans le choix des équipements, la planification de l’installation, et s’occupera du raccordement au réseau si nécessaire.

Comment surmonter les défis de l’autoconsommation ?

Gestion des démarches administratives

Surmonter les défis administratifs liés à l’autoconsommation implique de suivre certaines étapes clés avant de procéder à l’installation solaire.

  • Femme sur son ordinateur en train de remplir un dossier.Autorisation d’urbanisme : elles ne sont pas requises pour les installations situées à moins de 1,80 mètre du sol, sauf dans les zones classées où des règlements spécifiques peuvent s’appliquer ;
  • Convention d’Autoconsommation Sans Injection (CACSI) : pour les installations en autoconsommation sans injection de surplus dans le réseau, il est nécessaire de remplir cette convention avec Enedis. Bien que seulement une formalité, cette démarche est essentielle et peut être effectuée directement sur leur site ;
  • Contrat d’Accès et d’Exploitation (CAE) : pour les installations avec vente du surplus d’électricité produit, il est nécessaire d’établir ce contrat avec Enedis pour réguler le raccordement et la gestion de ce surplus.

La distinction entre l’autoconsommation totale et partielle avec vente de surplus est fondamentale, car elle influence directement les démarches administratives et les accords à passer avec le gestionnaire du réseau.

Gestion des périodes de faible production

La transition vers l’autoconsommation implique de naviguer à travers les défis posés par les fluctuations naturelles de la production d’énergie. La variabilité de la météo, avec ses journées nuageuses, les changements saisonniers, et les périodes de faible ensoleillement, peut considérablement affecter la quantité d’énergie générée par les panneaux solaires. Cette réalité souligne l’importance d’une planification minutieuse et d’une gestion adaptative de l’énergie pour assurer une couverture énergétique constante et maximiser l’efficacité du système photovoltaïque. Trois stratégies principales se détachent :

  • Application ecojoko montrant le suivi du surplus de production solaire et la consommation électrique sur une semaineStockage d’énergie avec batterie physique : comme expliqué précédemment, une batterie permet de stocker l’énergie solaire non consommée durant les heures de forte production pour la restituer lorsque la production diminue. Cette approche augmente significativement l’autonomie énergétique des foyers, avec un taux d’autoconsommation pouvant atteindre jusqu’à 70%. En effet, le stock peut couvrir plus de 50% des besoins annuels d’un foyer, rendant les utilisateurs moins dépendants des fluctuations de production solaire et des fournisseurs d’électricité ;
  • Monitoring du surplus de production : l’assistant connecté ecojoko et son application de suivi de production solaire affichent en instantané votre consommation d’électricité ou votre surplus de production. Lorsque votre production énergétique excède votre consommation domestique… DING, vous recevez une notification ! C’est l’occasion idéale pour optimiser l’utilisation de cette énergie supplémentaire en lançant vos appareils (chauffe-eau, lave-linge, lave-vaisselle, etc.). 
  • Gestion intelligente via la domotique solaire : la domotique solaire joue le rôle de chef d’orchestre pour votre installation, optimisant l’utilisation de chaque kilowattheure produit. Grâce à une installation de domotique, il est possible de suivre en temps réel la production, les variations de rendement et d’ajuster la consommation en fonction de la production prévue, notamment en programmant les appareils énergivores pendant les heures de haute production solaire.

Ces approches ne sont pas exclusives et peuvent être combinées pour maximiser l’efficacité de l’autoconsommation. 

Questions les plus fréquemment posées

L’autoconsommation est-elle vraiment rentable ?

L’évaluation de la rentabilité de l’autoconsommation photovoltaïque nécessite de prendre en compte plusieurs facteurs, notamment le coût initial de l’installation qui est influencé par la puissance requise et le nombre de panneaux solaires. À cela s’ajoutent d’autres dépenses telles que les frais d’installation, les coûts de fonctionnement et, pour ceux qui optent pour une autonomie accrue, l’achat de batteries de stockage.

Petites maisons en bois avec une courbe représentant l'inflation

Bien que l’investissement dans un système photovoltaïque puisse paraître conséquent au départ, 3 éléments majeurs viennent atténuer l’impact financier :

  • La tendance à la baisse des prix de l’équipement solaire observée au cours des dix dernières années ;
  • La hausse des prix de l’électricité ;
  • L’existence de dispositifs d’aide financière : ces aides sont conçues pour encourager les ménages à investir dans l’autoconsommation en rendant le projet plus accessible et économiquement viable à moyen et long terme.

Quelles sont les aides financières et subventions disponibles pour l’autoconsommation ?

Vous envisagez l’installation de panneaux solaires en autoconsommation ? Diverses aides financières et subventions sont disponibles pour faciliter le financement de leur projet. Voici les principales aides à considérer :

  • Système d’obligation d’achat (EDF OA) : ce dispositif permet aux producteurs de vendre leur surplus à un tarif préférentiel, garantissant un prix d’achat avantageux pendant 20 ans. Cette aide est cumulable avec d’autres subventions, comme la prime à l’autoconsommation ;
  • Prime à l’autoconsommation photovoltaïque : introduite en 2017, cette prime soutient les installations en autoconsommation avec vente de surplus, offrant un appui financier pour encourager ce type de projets ;
  • TVA réduite : une TVA à taux réduit de 10% s’applique pour les installations photovoltaïques dont la puissance totale est inférieure ou égale à 3 kWc (à condition que les travaux soient réalisés par un installateur certifié RGE) ;
  • Aides de collectivités locales : des aides supplémentaires peuvent être proposées par les mairies et conseils départementaux. Il est recommandé de se renseigner localement pour découvrir les subventions disponibles.

Quel est le meilleur outil de suivi de production solaire ?

Pour tirer pleinement parti d’une installation solaire, il est crucial de suivre la production de vos panneaux. Encore une fois, le « meilleur » outil va dépendre de plusieurs facteurs, notamment des besoins spécifiques de l’utilisateur, des caractéristiques de l’installation solaire, et des fonctionnalités recherchées. Cependant, des systèmes de monitoring photovoltaïque comme my Solar Edge, Enlighten (marque Enphase), et SMA offrent des solutions complètes pour le suivi de production photovoltaïque. Ces applications permettent aux utilisateurs de visualiser en temps réel la performance de leur installation, d’identifier rapidement toute défaillance ou baisse de rendement, et d’optimiser leur consommation d’énergie en fonction de la production solaire. Il est également conseillé d’adopter une solution de suivi du surplus de production pour une meilleure utilisation de l’énergie solaire et pour améliorer son autoconsommation.

Le petit plus : pour maximiser sa production solaire, n’oubliez pas d’entretenir et de nettoyer vos panneaux solaires tous les 6 mois !